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DEMOCRATIE
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LE POUVOIR vient du Peuple (d'en-bas), en opposition à : .
La ROYAUTE : Le POUVOIR VIENT DE DIEU, CAUSE PREMIERE.
" Car il n'y a pas d'autorité qui ne vienne de Dieu et les autorités qui existent ont été instituées par Dieu " Ro 13, 1 - cf Jean 19, 11
Dans une lettre qu'il écrivit à Christophe de Beaumont, archevêque de Paris, J.J. Rousseau dit : « LE PRINCIPE FONDAMENTAL DE TOUTE MORALE, sur lequel j'ai raisonné dans tous mes écrits.... est que l'homme est un être naturellement bon, aimant la justice et l'ordre ; qu'il n'y a point de perversité originelle dans le coeur humain, et que les premiers, mouvements de la nature sont toujours droits. » C'est là, avons-nous dit, l'erreur radicale, l'erreur-mère de tous les faux dogmes révolutionnaires, celle à laquelle il faut s'attaquer premièrement, celle qu'il faut anéantir, si l'on veut clore l'ère de la Révolution. M. Le Play le savait ; les observations qu'il avait faites chez tous les peuples l'en avaient profondément convaincu ; aussi, dans tous ses ouvrages, s'attache-t-il, avec ténacité, peut-on dire, à fixer le regard de ses lecteurs sur les faits qui démontrent l'existence en nous du vice originel. Il est bon de faire avec lui cette constatation, avant de voir comment les erreurs du jour et les méfaits de la Révolution découlent du faux dogme prêché par J. J. Rousseau : l'on ne sortira point de la Révolution, l'on n'évitera point l'abîme où elle nous pousse, si l'on ne reconstitue la société sur la donnée théologique de la chute originelle.
« La théologie est la première des sciences, disait M. Le Play, et toutes les autres sont fausses, au moins dans leurs conséquences pratiques, lorsqu'elles ne marchent point d'accord avec elle "
« Pour se convaincre de la fausseté de la doctrine de J. J. Rousseau, c'est M. Le Play qui parle, il n'est pas nécessaire d'apprendre à gouverner les hommes. Il suffit d'élever avec sollicitude ses propres enfants. Dans toute famille nombreuse, les parents ont occasion de constater que tous les germes de la perversité se développent en même temps que les premières inclinations de la nature »
LA CROYANCE A LA BONTE NATIVE DE L'HOMME,
CAUSE DE NOTRE DÉCADENCE
« C'est l'erreur encore plus que le vice qui perd les peuples. » Il faut redire ce mot de M. Le Play. Il est certain qu'il n'y a point de décadence fatale pour les peuples, pas plus qu'il n'y a de progrès fatal. Progrès et décadence doivent chercher leurs causes ailleurs que dans la fatalité. Ces causes sont les bonnes ou les mauvaises mœurs, les lois justes ou les lois perverses, les institutions bienfaisantes ou les institutions néfastes. Mais lois, mœurs, institutions, proviennent des idées. Il y a des idées qui portent des fruits de mort ; ce sont les erreurs, et il y a des idées qui portent des fruits de vie : ce sont les vérités.
« A commencer par l'Evangile, a dit M. de Bonald, et à finir par le Contrat social, toutes les révolutions qui ont changé en bien ou en mal l'état général de la société, n'ont eu d'autres causes que la manifestation des grandes vérités ou la propagation des grandes erreurs "
On sait quelle fut la régénération opérée dans le monde par l'Evangile; on voit la déchéance que subit la société, particulièrement en France, depuis un siècle. M. Le Play a voulu connaître la cause première de cette déchéance ; il l'a recherchée, avec une persévérance infatigable, dans tous les pays de l'Europe et même en Asie et en Afrique, et sa conclusion est que la source de nos maux est dans l'erreur prêchée par J. J. Rousseau, opposée à l'enseignement de l'Eglise, sur l'état où l'homme se trouve à sa naissance. Il a constaté que toutes les coutumes et toutes les lois qui ont contribué, à la prospérité des peuples et des familles, ont leur point de départ dans la croyance à la perversion originelle de l'humanité, et que la négation de cette déchéance a ouvert la porte à toutes les idées, à toutes les lois et à toutes les pratiques qui ont commencé et qui précipitent notre décadence.
« Depuis 1789, la constitution sociale de la France a subi onze transformations, opérées par des procédés plus ou moins violents. C'est en moyenne une révolution tous les huit ans, ou, pour mieux dire, c'est la révolution en permanence. (Que dire aujourd’hui de la constitution de la cinquième République établie par le synarche De Gaulle !) Quelques succès dus aux forces accumulées sous les régimes antérieurs ont pu masquer d'abord les inévitables conséquences d'une telle instabilité. Mais à ces prospérités éphémères ont définitivement succédé des catastrophes inouïes. La perte de nos frontières du XVIIIe siècle a clos l'ère des illusions, et la vérité nous apparaît dans tout son jour »
« En sortant de leurs voies traditionnelles, nos pères (de 89) se sont acharnés à la création d'un régime sans précédent. Ils ont voulu résoudre à tout prix un problème insoluble. Ces vains efforts ont leur source dans les fausses doctrines qui ont empoisonné la fin du dernier siècle, et qui avaient trouvé leur principale formule dans le Contrat social de J. J. Rousseau.»
« La plus grave et la plus dangereuse de ces erreurs, la véritable mère de nos révolutions, est le faux principe que prétendent mettre en pratique les novateurs de 1789, celui qui affirme la perfection originelle. Selon les adeptes de cette nouveauté, l'enfant serait naturellement porté au bien et n'aurait qu'à suivre ses inclinations pour être bon et vertueux. La société, ainsi composée d'hommes « de la nature », jouirait sans effort de la paix et du bonheur qui seraient comme les fruits spontanés de toute société libre. Dès lors, pour les hommes imbus de cette erreur, le mal dont les ravages ont toujours été apparents, même parmi les peuples prospères, serait uniquement imputable aux mesures coercitives qui, depuis les premiers âges, ont sans cesse changé et contrarié les tendances naturelles de l'humanité.
« Nos pères, on a peine à le comprendre, se sont passionnés pour cette fausse conception de la nature humaine et en cela, ils se sont mis en contradiction formelle avec l'expérience de tous les temps. La plus grossière des nourrices comme la plus perspicace des mères, peut voir à chaque instant que la propension au mal est prédominante chez le jeune enfant. Les grands penseurs, qui ont observé personnellement l'enfance, sont arrivés à la même conclusion.
LA CROYANCE A LA BONTE NATIVE
DE L'HOMME
« Quand la perfection originelle est admise comme un fait, malgré l'évidence et la raison, la logique en fait découler, comme d'une source impure plusieurs faux dogmes d'où sont sortis les fléaux déchaînés par la Révolution française et l'abaissement actuel de notre patrie. En effet, si les individus naissaient en état de perfection, on commettrait un attentat contre l'ordre naturel en restreignant leur liberté : on violerait la justice en tolérant l'inégalité des conditions ; enfin, partout où ces deux abus sont consacrés par les institutions, les hommes de coeur, les bons citoyens auraient non seulement le droit, mais le devoir de se révolter contre elles. En commençant par nier le vice originel, les promoteurs de la Révolution ont été amenés ainsi à prendre en haine tout frein qui gênait leurs penchants, et à mépriser toute coutume par cela seul qu'elle avait duré. Pour ces novateurs impatients de toute règle, repoussant du pied le passé pour s'élancer dans l'avenir, plus une tradition était vénérable, plus elle était oppressive et plus il fallait se hâter de la détruire. Aucune conquête sur les autorités traditionnelles n'a pu les satisfaire et les désarmer. Il s'est toujours trouvé parmi eux des hommes plus ardents que leurs prédécesseurs, prêts à tenter de nouvelles usurpations et à revendiquer comme des biens absolus « la liberté systématique, l'égalité providentielle et le droit de révolte.»
« En résumé, la croyance à la perfection originelle de l'enfant a rapidement affaibli les forces morales de notre race. Elle lui a fait perdre, dans le cours d'une génération, le rang qu'elle avait occupé à la tête de l'Europe jusqu'en 1789. Depuis lors, les faux dogmes ont continué leur œuvre funeste; ils ont paralysé tous les efforts d'un peuple intelligent et laborieux en 1871, ils ont fait de la France la plus malheureuse des nations.
M. Blanc de Saint-Bonnet dit aussi : « On ne saurait plus en douter, l'erreur qui, de nos jours, a fait crouler la politique, puis l'éducation, déchoir les lois, les mœurs et l'autorité, disparaître les sciences morales, tomber en ruine la société entière, c'est l'oubli du premier des faits de l'histoire, l'oubli de la chute de l'homme. »
Dans tous ses ouvrages, M. Le Play revient sur cette cause de notre décadence, qu'il estime principale. En 1871, il publia un petit écrit intitulé : La Paix sociale, Réponse aux questions qui se posent dans l'Occident depuis les désastres de 1 8 7 1. Au paragraphe second, il étudie « les causes du désastre », et il dit : « La plus dangereuse des erreurs contemporaines, la cause principale de nos maux, est la doctrine qui fut propagée au milieu du XVIIIe siècle, par le Contrat social de J. J. Rousseau, celle qui, contrairement à l'évidence,
nie dans l'humanité l'existence du vice originel...
Au surplus, la croyance en la perfection originelle n'engendre pas seulement les révolutions qui nous poussent à la décadence : elle conduit à nier les principes et les pratiques qui sont le fondement de toute prospérité »
Si donc nous voulons arrêter notre décadence, manifeste aux yeux du monde entier, si nous voulons nous relever et rentrer dans les voies qui nous avaient conduits à la tête de la civilisation, il faut, avant tout, que nous nous replacions au point de vue où l'enseignement de l'Eglise nous avait mis, et qu'une si cruelle expérience affirme être le vrai et le seul salutaire.
C'est donc l'existence du mal au coeur de l'homme, c'est la chute originelle qui explique et justifie la propriété et la hiérarchie, comme elle explique et justifie l'autorité. La négation de la chute rend du même coup illégitimes l'emploi de l'autorité, la hiérarchie entre les hommes et toute la propriété acquise jusqu'à ce jour. Et c'est pourquoi ceux qui tirent les dernières conséquences du faux dogme de J. J. Rousseau, les socialistes, veulent abolir la propriété, proclamer l'égalité ou l'absence de hiérarchie, et la liberté ou le renversement de toute autorité : en un mot, détruire la société. Le socialisme découle de la doctrine de :
l'immaculée conception de l'homme.
Cela n'a point échappé à Proudhon. « Chose singulière ! Dit-il, c'est à l'anathème fulminé par l'auteur de l'Émile contre la société, que remonte le socialisme moderne. Rousseau n'a fait que déclarer, d'une manière sommaire et définitive, ce que les socialistes redisent, en détail et à chaque moment, du progrès : savoir que l'ordre social est imparfait et que quelque chose y manque toujours. »
Plus loin:
« Le socialisme, aidé de l'extrême démocratie, divinise l'homme en niant le dogme de la chute et, par conséquent, détrône Dieu, désormais inutile à la perfection de sa créature... »
« Nous sommes placés entre deux négations, deux affirmations contradictoires, l'une qui, par la voix de l'antiquité tout entière, mettant hors de cause la société et DIEU, rapporte à l'homme seul le principe du mal ; l'autre qui, protestant au nom de l'homme libre, intelligent et progressif, rejette sur l'infirmité sociale, et, par une conséquence nécessaire, sur le Génie créateur et inspirateur de la société, toutes les perturbations de l'univers. »
C'est parce que le socialisme découle de la négation du péché originel que rien de plus radical n'a été prononcé contre lui que la définition du dogme de l'Immaculée Conception de Marie, privilège qui n'appartient qu'à Elle. Rien de plus puissant ne peut être opposé à la grande erreur et à la grande menace du jour que la doctrine de la chute originelle avec tout ce qu'elle réclame : la pénalité, nécessitée par l'homme qui reste dans le mal.; l'inégalité, fruit des divers degrés par où les âmes remontent dans le bien ; la propriété, conservation du capital refusé à la jouissance ; les aristocraties, zones selon lesquelles une population s'élève successivement dans les voies de l'épargne, de la justice, de l'honneur, de la charité et de la sainteté ; et enfin l'autorité, qui protège les phases de cette végétation d'un peuple et de ses droits acquis au sein d'une même unité nationale.
Concluons par quelques citations :
Entretiens de Lionel Jospin et l'Express du 11 octobre 1985.
Question de l'Express : " Vous devez faire disparaître un monument parisien. Lequel choisissez-vous ? ". Réponse de Lionel JOSPIN :
" La Basilique du SACRE CŒUR ! Elle est pourtant dans ma circonscription, mais elle est laide et les circonstances de sa construction symbolisent l'écrasement de la gauche."
Clemenceau avoue : " Depuis la révolution, nous sommes en révolte contre l'autorité divine."
Bismarck écrit le 16 octobre 1871 au Comte d'Arnim, ambassadeur à Paris, ceci :
" Nous devons enfin désirer le maintien de la République en FRANCE pour une dernière raison qui est majeure. La France Monarchique était et sera toujours catholique. Sa politique lui donnait une grande influence en Europe, en Orient et jusque dans l'Extrême-ORIENT. Un moyen de contrecarrer son influence au profit de la nôtre est d'abaisser le Catholicisme et la Papauté. Si nous pouvons atteindre ce but, la France est à jamais annihilée. La monarchie nous entravait dans cette tentative, la République nous aidera. "
Lord CHATHAM s'était écrié après la défaite de 1778 :
" La gloire de l'Angleterre est passée, elle faisait hier la loi aux autres, aujourd'hui elle doit la subir. L'Angleterre ne parviendra pas à la suprématie des mers tant que la dynastie des BOURBONS existera. ! "
Après Aboukir et Trafalgar, Lord CHATHAM pouvait dire aux communes :
" Je félicite d'avance mon pays des hautes destinées auxquelles la Révolution de France vient de l'appeler."
En 1848, le franc-maçon Garnier-Pagès avait déclaré :
« La République a ses racines dans la Maçonnerie et la Maçonnerie est la République secrète. »
Cent vingt ans plus tard, le Grand Maître de la maçonnerie française Jacques Mitterrand a repris cette phrase et a ajouté : « Ceci ne comporte pas seulement l’adhésion au droit de l’auto-détermination selon le principe créé par nous mais signifie aussi servir la République, et ceci demande aussi, dans notre monde occidental, la rébellion contre les forces de la réaction incarnée par l’Eglise catholique romaine. Nous ne nous contenterons pas d’être – à l’intérieur de nos temples – la République secrète : nous sommes en même temps l’Anti-Eglise. »
Mgr Cuthbert M. O'Gara, évêque de Yuan Ling, en Chine écrit : "The surrender to secularism" :" Darwinisme - Sécularisme - Communisme " Mon message concerne le sécularisme qui fraie la voie au communisme. Dans l'enseignement communiste, ce n'est pas MARX, LENINE, STALINE que l'on enseigne. Non ! La première leçon, la leçon fondamentale donnée fut que l'homme descend du singe - le darwinisme ! Le darwinisme nie Dieu, l'âme humaine et la survie. Religio delenda est. La religion (catholique, la seule vraie aux yeux de Satan) doit être détruite. Vous comprenez pourquoi l'Evolutionnisme est enseigné dans les écoles dites "laïques" !
Encyclique NOSTRIS ET NOBISCUM du Pape PIE IX, 6 Décembre 1849.
" La révolution est inspirée par Satan lui-même. Son but est de détruire de fond en comble l'édifice du Christianisme et de reconstituer sur ces ruines l'ordre social du paganisme."
PIE XII dans son message radiodiffusé du 17 Juillet 1945 destiné aux familles françaises, déclare :
" Les destinées de votre patrie sont entre vos mains mais à la double condition que, fiers de votre appartenance au Christ et conscients de la force qu'elle vous confère, vous vous montriez imperturbablement fidèles à cette appartenance et que vous usiez vaillamment de cette force. Au nom de vos familles et de la France, préparez l'avènement du règne de Dieu et du Cœur de Jésus. "
" Le SACRE-CŒUR régnera malgré Satan et tous ceux qu'il suscite pour s'y opposer. Mais c'est maintenant le temps d'opérer et de souffrir en silence, comme il a fait pour notre amour." Le Christ à sainte Marguerite-Marie en 1689, soit 100 ans avant la Révolution Française. En 1672, Jésus dit :
" Voici la plaie de mon Cœur pour y faire régner ta demeure actuelle et perpétuelle. Mon amour règne dans la souffrance, il triomphe dans l'humilité et il jouit dans l'unité."
" Je te promets que mon Cœur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin Amour sur ceux qui lui rendront honneur."
" Insensé est celui qui se confie dans l'homme" (Ps. 117, 8-9)
" Cessez de vous confier en l'homme dont la vie tient à un souffle." (Is. 2, 22)
Sous la figure du cep et des sarments, Jésus enseignait qu'il fallait rester attaché à lui pour porter du fruit.
" Sans Moi, vous ne pouvez rien faire." (Jean 15, 5)
Et après lui, saint Pierre " Il n'y a de salut en aucun autre nom que celui de Jésus." (Actes 4, 12).
Et saint Paul :
" Car il faut qu'il règne." (I Cor.15, 25)
Et après eux, leurs successeurs jusqu'à Pie XII. " La doctrine du Christ est seule capable de donner à l'homme un remède efficace aux très graves difficultés actuelles." Pie XI dans l'encyclique Quas primas, écrit : " Le Christ est l'unique source du salut, des sociétés comme des individus. Il est l'unique auteur, pour l'Etat comme pour chaque citoyen, de la prospérité et du vrai bonheur. Il faut donc qu'il règne sur nos intelligences,…sur nos cœurs,…sur nos corps." Et dans nos institutions.
« Je suis le Pain de vie. » Jean 6, 48
« Donnez-nous aujourd’hui notre pain de chaque jour. » Matthieu 6, 11
Toute question sociale est donc, comme on l'a dit souvent, une question de morale, et qui ne peut être résolue, au bout du compte, que par la vertu de tous et de chacun. »
Oui, la vertu de tous et de chacun. Si les riches adorent le veau d'or, il est inutile de vouloir imposer l'abnégation, l'esprit de sacrifice et la résignation aux pauvres : ceux-ci n'admettront pas ce partage inégal. Il faut que notre société matérialiste revienne tout entière aux principes chrétiens et qu'elle y conforme sa conduite. Là est le salut et là seulement. En dehors de cette rénovation morale s'étendant à tous, on pourra trouver des expédients plus ou moins éphémères, de vraie solution de la question sociale, point.!
Et qu'on le remarque bien, c'est par en haut que la réforme doit commencer. « Les événements mûrissent, disait Léon XIII à l'aristocratie romaine. Au milieu du ferment croissant des convoitises populaires, la franche et constante vertu des classes élevées est l'un des plus nécessaires moyens de défense. »
C'est donc à restaurer l'empire de la foi dans les classes supérieures que le clergé doit s'appliquer par dessus tout. Quand la lumière est répandue en haut par les vertus et par la doctrine du clergé, coepit facere et docere, et quand elle est réfléchie par la conduite et les exemples de l'aristocratie, elle arrive efficacement au peuple, elle l'éclaire, l'anime et l'entraîne dans la voie du bien.
Puis, le bien moral amène après lui le bien-être matériel. Procéder autrement, c'est battre l'air, ou faire pis encore.
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