FILLES ESCLAVES

 

M E M R I 

 

Dépêche spéciale n° 3979 

 

La politicienne Salwa Al-Mteiri : l´achat  de filles esclaves et de maris étrangers pour une société 

meilleure 

 

Ci-dessous des extraits d´une interview de la militante et politicienne koweïtienne Salwa Al-Mteiri, diffusée 

 

sur Al-Hayat le 1er juillet 2011 : 

 

Filles esclaves : "le meilleur moyen de réduire le taux d´infidélité et la propagation des maladies" 

 

Salwa Al-Mteiri : Je me suis dit que si l´on pouvait revenir au temps des filles esclaves de façon convenable et 

dans la légalité, cela pourrait représenter une solution, inch´Allah. 

 

Interviewer : Les femmes et les épouses au Koweït feront-elles un bon accueil à la perspective de filles 

esclaves, et accepteront-elles que leurs maris se rendent dans un bureau pour acheter une ou deux filles 

esclaves ? Comment accepter une chose pareille ? 

 

Salwa Al-Mteiri : La croyante se satisfait de la loi d´Allah et des exigences de sa religion. A mon avis, 

c´est le meilleur moyen de réduire le taux d´infidélité et la propagation des maladies. Ce n´est pas un 

problème propre au Koweït, mais au monde entier. 

 

Interviewer : A part [le commerce de] filles esclaves, vous prônez aussi la promulgation d´une loi permettant à 

une Koweïtienne de s´acheter un mari aux caractéristiques spécifiques, venant d´Europe ou des pays balkans. 

 

Expliquez-nous cela. 

 

Salwa Al-Mteiri : A mon avis, la fierté d´une femme est son bien le plus précieux. Si elle est instruite, possède 

une maison et en a les moyens financiers,  pourquoi n´aiderait-elle pas un homme d´un pays où se trouve une 

communauté musulmane ? Elle l´aiderait à entrer dans le pays et ils fonderaient un foyer ensemble. 

 

Interviewer : Mais n´aurait-elle pas le sentiment d´acheter un mari avec son argent ? 

 

Achat de mari : "S´il enfreint la moindre clause du contrat, il en subira les conséquences?" 

 

Salwa Al-Mteiri : Non, car elle l´aide. Pourquoi toujours déformer les choses au lieu de considérer l´image 

dans son ensemble ? Au contraire : elle l´aide. Elle lui paie son visa d´entrée, et a donc le sentiment de l´aider. 

En échange, il l´aide à fonder une famille, il l´aide dans la vie, et il l´honore en en faisant sa femme et la mère 

de ses enfants. 

 

Interviewer : Pensez-vous que les hommes au Koweït réserveront un bon accueil à cet appel ? Ils pourraient 

dire : "Je suis votre concitoyen, et vous allez chercher un mari à l´étranger ?!" J´ai relevé que vous avez dit : 

 

"De même que nous pensons à améliorer la qualité de l´air eu que nous plantons un million d´arbres, je pense 

aussi à améliorer la qualité de la prochaine génération." Vous sous-entendez, en fait, que ces maris doivent 

avoir des qualités spéciales et être de belle apparence. 

 

Salwa Al-Mteiri : C´est exact. Nous avons de nombreuses communautés musulmanes, mais elles viennent de 

pays très pauvres, et je ne pense pas qu´elles soient très productives quand elles immigrent. Si elles venaient 

de pays européens, j´imagine qu´elles amélioreraient le pays. J´ai remarqué cela à Dubaï. Après leur arrivée à 

Dubaï, Dubaï est devenu un pays leader. C´est devenu un pays connu. Je souhaite la même chose au Koweït. 

D´ailleurs, je propose [cette solution] à l´ensemble du monde arabe, pas uniquement au Koweït. 

 

Certaines femmes instruites n´acceptent pas d´être contrôlées par des hommes. Elles préfèrent un mari qui se 

comporte plus comme un ami. Or comme  vous savez, les Arabes aiment à se considérer comme le maître 

chez eux, et ils considèrent les femmes comme leurs inférieures, tandis que les Européens considèrent les 

femmes comme leurs amies. Certaines femmes apprécient cela : être des épouses et des amies tout en étant 

respectées pour leur instruction et parce que leurs familles ont investi en elles. Elles ne sont pas disposées à 

être méprisées. Je pense donc qu´au contraire? 

 

Interviewer : Vous dites que certains affrontements avec des époux koweïtiens mènent au divorce et qu´il vaut 

donc mieux importer un mari qui obéirait à sa femme, la chouchouterait, et auprès de qui elle passerait la 

meilleure période de sa vie, sans conflits ni bagarres. 

 

Salwa Al-Mteiri : Oui, c´est ce que nous voulons, et c´est ce que nous lui demandons. S´il enfreint la moindre 

clause du contrat, il en subira les conséquences? 

 

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