La politicienne Salwa Al-Mteiri : l´achat de filles esclaves et de maris étrangers pour une société
Ci-dessous des extraits d´une interview de la militante et politicienne koweïtienne Salwa Al-Mteiri, diffusée
sur Al-Hayat le 1er juillet 2011 :
Filles esclaves : "le meilleur moyen de réduire le taux d´infidélité et la propagation des maladies"
Salwa Al-Mteiri : Je me suis dit que si l´on pouvait revenir au temps des filles esclaves de façon convenable et
dans la légalité, cela pourrait représenter une solution, inch´Allah.
Interviewer : Les femmes et les épouses au Koweït feront-elles un bon accueil à la perspective de filles
esclaves, et accepteront-elles que leurs maris se rendent dans un bureau pour acheter une ou deux filles
esclaves ? Comment accepter une chose pareille ?
Salwa Al-Mteiri : La croyante se satisfait de la loi d´Allah et des exigences de sa religion. A mon avis,
c´est le meilleur moyen de réduire le taux d´infidélité et la propagation des maladies. Ce n´est pas un
problème propre au Koweït, mais au monde entier.
Interviewer : A part [le commerce de] filles esclaves, vous prônez aussi la promulgation d´une loi permettant à
une Koweïtienne de s´acheter un mari aux caractéristiques spécifiques, venant d´Europe ou des pays balkans.
Salwa Al-Mteiri : A mon avis, la fierté d´une femme est son bien le plus précieux. Si elle est instruite, possède
une maison et en a les moyens financiers, pourquoi n´aiderait-elle pas un homme d´un pays où se trouve une
communauté musulmane ? Elle l´aiderait à entrer dans le pays et ils fonderaient un foyer ensemble.
Interviewer : Mais n´aurait-elle pas le sentiment d´acheter un mari avec son argent ?
Achat de mari : "S´il enfreint la moindre clause du contrat, il en subira les conséquences?"
Salwa Al-Mteiri : Non, car elle l´aide. Pourquoi toujours déformer les choses au lieu de considérer l´image
dans son ensemble ? Au contraire : elle l´aide. Elle lui paie son visa d´entrée, et a donc le sentiment de l´aider.
En échange, il l´aide à fonder une famille, il l´aide dans la vie, et il l´honore en en faisant sa femme et la mère
Interviewer : Pensez-vous que les hommes au Koweït réserveront un bon accueil à cet appel ? Ils pourraient
dire : "Je suis votre concitoyen, et vous allez chercher un mari à l´étranger ?!" J´ai relevé que vous avez dit :
"De même que nous pensons à améliorer la qualité de l´air eu que nous plantons un million d´arbres, je pense
aussi à améliorer la qualité de la prochaine génération." Vous sous-entendez, en fait, que ces maris doivent
avoir des qualités spéciales et être de belle apparence.
Salwa Al-Mteiri : C´est exact. Nous avons de nombreuses communautés musulmanes, mais elles viennent de
pays très pauvres, et je ne pense pas qu´elles soient très productives quand elles immigrent. Si elles venaient
de pays européens, j´imagine qu´elles amélioreraient le pays. J´ai remarqué cela à Dubaï. Après leur arrivée à
Dubaï, Dubaï est devenu un pays leader. C´est devenu un pays connu. Je souhaite la même chose au Koweït.
D´ailleurs, je propose [cette solution] à l´ensemble du monde arabe, pas uniquement au Koweït.
Certaines femmes instruites n´acceptent pas d´être contrôlées par des hommes. Elles préfèrent un mari qui se
comporte plus comme un ami. Or comme vous savez, les Arabes aiment à se considérer comme le maître
chez eux, et ils considèrent les femmes comme leurs inférieures, tandis que les Européens considèrent les
femmes comme leurs amies. Certaines femmes apprécient cela : être des épouses et des amies tout en étant
respectées pour leur instruction et parce que leurs familles ont investi en elles. Elles ne sont pas disposées à
être méprisées. Je pense donc qu´au contraire?
Interviewer : Vous dites que certains affrontements avec des époux koweïtiens mènent au divorce et qu´il vaut
donc mieux importer un mari qui obéirait à sa femme, la chouchouterait, et auprès de qui elle passerait la
meilleure période de sa vie, sans conflits ni bagarres.
Salwa Al-Mteiri : Oui, c´est ce que nous voulons, et c´est ce que nous lui demandons. S´il enfreint la moindre
clause du contrat, il en subira les conséquences?
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