C est l argent du contribuable qui a financé la mosquée.
L ancien maire socialiste de Montpellier, le bouillant Georges Frêche, avait par deux fois, en 1995 et 1999,
refusé le projet de construction d une mosquée dans sa ville alors que, pourtant, les fidèles étaient censés tout
payer de leurs deniers, ne demandant au premier magistrat que la mise à leur disposition d un terrain à des
Finalement, la pression se faisant insistante et les élections approchant il finit par se résoudre à faire
« une salle polyvalente à caractère associatif »
Ladite salle, comme bien on s en doute, ne fut pas longtemps
« polyvalente » mais rapidement « monovalente », puisque l association franco-marocaine à laquelle la
municipalité en avait confié la gestion a eu tôt fait de la transformer en mosquée. Le lieu est sous le contrôle
d un employé municipal, Lhoussine Tahri, lequel s est assuré les services d un imam marocain, Mohamed
Tout aurait pu perdurer ainsi, dans une totale illégalité, si des adversaires de l imam n avaient porté l affaire
devant le tribunal administratif qui, en 2006 a donné tort à la mairie : selon la loi de séparation des églises et
de l Etat, elle n avait pas le droit de financer ce qui était devenu un lieu de culte.
Décision récemment confirmée en appel.
Quel était donc l objectif des plaignants, musulmans eux aussi ? L amour du droit français ? Que nenni : tout
simplement déposséder la mairie de la pseudo « salle polyvalente » pour se l approprier, puis expulser
l imam en place pour le remplacer par l un des leurs, marocain également, mais en désaccord avec l autre !
Officiellement, il s agissait de mettre un peu d ordre financier et administratif dans la gestion de la mosquée,
comme l explique leur avocat :
« L association responsable de la salle n est plus gérée depuis deux ans ! Cela fait deux ans qu il n y a eu
aucune approbation des comptes. »
Georges Frêche n est plus maire ; il a refilé l encombrant bébé à son successeur, socialiste, Hélène
Mandoux. Or, la semaine dernière, lors d une réunion publique, devant les habitants d un quartier à forte
présence immigrée, elle a accepté que ces musulmans gèrent la mosquée, renonçant officiellement à son
caractère « polyvalent », ce qui, dès 1995, était l objectif poursuivi par les musulmans de Montpellier.
Elle a dû, certes, préciser que l association musulmane devrait d abord racheter la salle, mais elle leur serait
vendue moyennant une somme symbolique, le terrain étant loué à un prix dérisoire. Il s agit donc du don
d un bâtiment construit avec les deniers du contribuable.
Reste à savoir, quand cette « vente » à un prix défiant toute concurrence sera effective, ce qu en dira le
Source : Le Bulletin d André Noël n°2142, mai 2009.
A.I.L. Ass.1901 23, rue Paul Vaillant-Couturier, 94700 MAISONS-ALFORT Tél & Fax : 01 49 777
banoel@wanadoo.fr
http://observatoiredessubventions.com/category/autres-subventions/on-ne-subventionne-pas-que-les-associations/religion/