LE JUIF JESUS (YESHUA) des évangiles n'est pas LE JESUS (ISSA) DU CORAN
Si vous n'avez pas de Coran, voici deux sites :
A l'époque du multiculturel et du politiquement correct, il est devenu banal d'entendre affirmer, au nom de la
« tolérance », que le christianisme et l'islam, l'un autant que l'autre, vénèrent Jésus!
Qu'il soit appelé Jésus ou Issa ne serait qu'un détail sans conséquence, puisqu'il appartiendrait de droit aux
Dans la même perspective, sous l'influence de Massignon et de ses émules, l'appellation de civilisation
« abrahamique », a remplacé ce que précédemment on nommait civilisation judéo-chrétienne! Les journalistes
se réfèrent maintenant aux « trois monothéismes », ce qui permet, au passage, de placer l'islam au même
niveau que le judaïsme et le christianisme, laissant croire que la religion de Mahomet (Mohamed) appartient à
Des commentateurs chrétiens n'hésitent pas (par ignorance !) à reprendre à leur compte l'expression pourtant
spécifiquement islamique de « religions du Livre », qui désigne juifs et chrétiens considérés avec
condescendance par l'ultime « révélation coranique ». Alors qu'en fait ni le judaïsme ni le christianisme ne
sont une religion du livre, et que seul l'islam donne littéralement au livre du Coran un statut aussi central et
sacralisé. Allah, incréé, incarné dans un livre qui ignore l'historicité et qui incréé serait hors du temps.
Toutes ces expressions malencontreuses reflètent une idéologie qui gagne chaque jour du terrain dans les
médias et les mentalités, traduisant surtout l'irruption de l'islam en ce début de troisième millénaire.
Actualisation du hadith: « l'islam domine, mais n'est pas dominé?
En rappel, voici l'article 253 de « Evangelii Gaudium » du Pape François
« 253. Pour soutenir le dialogue avec l'Islam une formation adéquate des interlocuteurs est indispensable, non
seulement pour qu'ils soient solidement et joyeusement enracinés dans leur propre identité, mais aussi pour
qu'ils soient capables de reconnaître les valeurs des autres, de comprendre les préoccupations sous-jacentes à
leurs plaintes, et de mettre en lumière les convictions communes. Nous chrétiens, nous devrions accueillir
avec affection et respect les immigrés de l'Islam qui arrivent dans nos pays, de la même manière que nous
espérons et nous demandons à être accueillis et respectés dans les pays de tradition islamique. Je prie et
implore humblement ces pays pour qu'ils donnent la liberté aux chrétiens de célébrer leur culte et de vivre leur
foi, prenant en compte la liberté dont les croyants de l'Islam jouissent dans les pays occidentaux ! Face aux
épisodes de fondamentalisme violent qui nous inquiètent, l'affection envers les vrais croyants de l'Islam doit
nous porter à éviter d'odieuses généralisations, parce que le véritable Islam et une adéquate interprétation du
Coran s'opposent à toute violence. »
Déclaration de Paul VI (2° partie de PAUL VI bienheureux) :
Coexistence donc, et collaboration entre toutes les religions. Paul VI le répètera encore dans son discours à
l'Angélus du 9 août 1970 :
« Le conflit engage trois expressions ethnico-religieuses qui reconnaissent un unique vrai Dieu : le peuple juif,
le peuple islamique et, avec eux et diffus de par le monde, le peuple chrétien, c'est à dire le monothéisme dans
ses trois voix les plus authentiques, les plus antiques, les plus historiques, les plus convaincues. Ne serait-il
pas possible que du nom du même Dieu, au lieu d'irréductibles oppositions, naisse un sentiment de respect
mutuel, d'entente possible, de cohabitation pacifique ? La référence au même Dieu, au même Père, sans
préjudice de la discussion théologique, ne pourrait-elle pas un jour servir à la découverte si difficile et si
indispensable, que nous sommes tous frères ? » (D.C. n°1569 p.759)
Nostra aetate Jean-Paul II
« L'Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant,
miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se
soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s'ils sont cachés, comme s'est soumis à Dieu
Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers. Bien qu'ils ne reconnaissent pas Jésus comme Dieu, ils
le vénèrent comme prophète ; ils honorent sa Mère virginale, Marie, et parfois même l'invoquent avec piété.
De plus, ils attendent le jour du jugement, où Dieu rétribuera tous les hommes après les avoir ressuscités.
Aussi ont-ils en estime la vie morale et rendent-ils un culte à Dieu, surtout par la prière, l'aumône et le jeûne.
Même si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés se sont manifestées entre les chrétiens et
les musulmans, le saint Concile les exhorte tous à oublier le passé et à s'efforcer sincèrement à la
compréhension mutuelle, ainsi qu'à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice
sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté. »
LUMEN GENTIUM Jean-Paul II
« Mais le dessein de salut enveloppe également ceux qui reconnaissent le Créateur, en tout premier lieu les
musulmans qui, professant avoir la foi d'Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, futur
juge des hommes au dernier jour. »
Discours de Jean-Paul II aux jeunes musulmans, à Casablanca, en 1985,
« Chrétiens et musulmans, nous avons beaucoup de choses en commun, comme croyants et comme hommes.
Nous vivons dans le même monde, marqué par de nombreux signes d'espérance, mais aussi par de multiples
signes d'angoisse. Abraham est pour nous un même modèle de foi en Dieu, de soumission à sa volonté et de
confiance en sa bonté. Nous croyons au même Dieu, le Dieu unique, le Dieu vivant, le Dieu qui crée les
mondes et porte ses créatures à leur perfection. »