L’ « arme » de Padre Pio
Bien chers Membres du Rosaire Vivant,
Contact : "Marina" <aqua.marina.72@gmail.com>
Nous commémorons cette année le cinquantenaire de la mort de Padre Pio. Certainement que vous connaissez tous plus ou moins ce grand serviteur de Dieu, qui était une si vivante image de Notre Seigneur Jésus. Ce qui marque surtout les esprits, c’est qu’il revivait la Passion et toutes les souffrances du Sauveur, au cours de la Sainte Messe ; ou encore qu’il lisait dans les consciences, comme dans un livre ouvert, au confessionnal, ou bien qu’il était doué de charismes peu communs, comme la bilocation ou les parfums mystérieux… Mais ce qui est peut-être moins connu, c’est l’extraordinaire dévotion qu’il avait pour le Rosaire de Notre Dame ; et pourtant c’est peut-être ce qui fait le caractère propre de sa vie intérieure.
Depuis son enfance, la dévotion mariale s’est développée dans son âme. La Madone est vraiment pour lui « Mammina mia », sa petite Maman. Il est pour Elle plein de tendresse, mais aussi plein de confiance, car il sait bien que cette bonne Mère est terrible au démon comme une armée rangée en bataille.
Or, Padre Pio a du fil à retordre avec le démon, qui l’assaille de mille manières, lui cause les tentations les plus violentes et n’hésite pas à lui apparaître sous des formes corporelles pour le frapper. Aussi, c’est à la Vierge qu’il recourt. Voici ce qu’il écrit à son directeur spirituel :
« Satan déploie pour me combattre une force terrible ; mais vive Dieu qui a remis mon salut et la victoire entre les mains de notre Mère céleste ! Protégé et guidé par cette Mère si tendre, je resterai au combat aussi longtemps que Dieu le voudra, sûr de ne jamais succomber et plein de confiance en Marie. Quelle est loin, la victoire espérée, quand on la regarde depuis cette terre d’exil ! Mais comme elle est proche et assurée quand on la voit depuis la maison de Dieu, sous la protection de cette Mère très sainte ! »
Padre Pio ayant fait cette expérience il enseigne à ses dirigés à faire de même :
« Que Marie soit l’ancre de salut à laquelle vous vous accrocherez toujours plus solidement au temps de l’épreuve »
Ce recours à la très Sainte Vierge, il le pratiquait en particulier par le Rosaire. Voilà ce qui fut, selon son expression, « l’arme de toutes ses victoires ». Il l’appelait encore « la mia spada » son épée. Cette arme c’est la Madone elle-même qui la lui donna. En effet le jour de Notre Dame du Rosaire, le 7 octobre 1916, Padre Pio vit en songe de nombreux démons qui cherchaient sa mort… Mais vint à son secours la Sainte Vierge qui, avec un maternel regard mais d’un geste décidé, lui mit entre les mains « une arme » en lui disant : « Avec cette arme, c’est toi qui vaincras ! » Puis il vit à nouveau une foule nombreuse non plus de démons mais de chrétiens qu’il exhorta ainsi : « …Serrez toujours dans votre main l’arme de Marie, et vous emporterez toujours et partout la victoire sur l’Enfer ! »
Le Padre Pio ne se séparait jamais de son Rosaire. Ses frères l’avaient surnommé le « Rosaire Vivant » car il le récitait sans cesse. « Il fut, nous dit Le Père Roberto Moretti, un “dévoreur insatiable” de Rosaire ; il fut un “grand passionné”, je voudrais dire un “un fou” du Rosaire ». En, 1929, il fit le vœu de ne jamais prier moins de cinq Rosaires par jour. Une fois, son supérieur lui demande combien de chapelet il a récité dans la journée. Il répond : « À mon supérieur, je dois dire la vérité… J’en ai récité trente-quatre ». Un témoin rapporte qu’un chapelet s’écoulait entre ses doigts en 8 minutes environ.
Bien chers membres du Rosaire Vivant, ce qui compte ce n’est pas de vouloir imiter matériellement ce que faisait Padre Pio, mais d’hériter de l’esprit de sa dévotion au saint Rosaire de Notre Dame. Plus encore qu’une arme, celui-ci était devenu pour lui le moyen par excellence de vivre en union incessante avec sa Mère du Ciel, et de puiser à son Cœur toutes les grâces dont il avait besoin. Le chapelet disait-il est : « le lien d’amour qui relie l’enfant au Cœur de la Maman » Au moyen du Rosaire, Padre Pio respirait Marie et vivait de Marie. Comme le désirait Saint Germain de Constantinople, au VIIIe siècle : « Quand est-ce que les âmes respireront autant Marie que les corps respirent l’air ? »
Lorsque le Pape Pie XII multipliera les appels à l’Apostolat de la prière, le Père lança ses Groupes de prière, qui se répandirent à travers le monde, afin de prier le Rosaire ensemble. Et quand il se sentit approcher de sa fin, ne pouvant plus parler qu’avec peine, il fit signe au Frère Modestino –qui était présent– de s’approcher de lui. Alors, détachant de son poignet son chapelet, il le lui donna après l’avoir baisé. Par ce geste, il le confirmait dans sa mission de diffuser partout la dévotion au Saint Rosaire. On peut vraiment dire que c’est le testament que Padre Pio nous laisse. En effet, la veille de sa mort, à un frère qui lui demandait : « Dites-nous un mot Père ! », il répondit par deux fois :
« Aimez la Madone et faites-la aimer, récitez toujours le Rosaire ! »
Puisse l’ « arme » de Padre Pio être aussi la nôtre. Par Elle, nous arracherons au démon les innombrables âmes qu’il tient encore prisonnières dans les ténèbres de l’Islam, nous hâterons le triomphe du Cœur Immaculé de Marie et le Règne du Christ-Roi, Règne de vérité et de vie, Règne de sainteté et de grâce, Règne de justice, d’amour et de paix.
VOILA CE QUI MANQUE A NOS GILETS JAUNES !!!
CHRISTUS VINCIT
CHRISTUS REGNAT
CHRISTUS IMPERAT
LA REPUBLIQUE LAÏQUE VEUT LE REGNE DE LUCIFER
CAR LA REPUBLIQUE maçonnique adore LUCIFER dans ses loges !
I. I. (Idiota Immaculatæ)