Non seulement notre nation refusant toute référence à son baptême, sur les fonts baptismaux de Reims en 496,
se glorifie d'être une république laïque (comme des terroristes se glorifient de leurs attentats...) mais encore
elle refuse que l'Europe fasse mention de SON HÉRITAGE RELIGIEUX (cet héritage religieux qui est
justement la source de tous ses progrès spirituels, intellectuels et matériels)
De nouvelles informations ont été données sur la suppression de la mention de l'héritage religieux de l'Europe
dans la Charte des droits fondamentaux. A la fin de l'année dernière, de nombreuses voix s'étaient élevées
chez les catholiques (et les protestants), y compris chez des personnalités engagées à gauche ? comme en
témoignait l'appel lancé par Témoignage chrétien (reproduit dans Chrétiens dans la Cité n° 83 du 1° janvier
On savait que Lionel Jospin était monté en première ligne contre cette mention proposée par les
chrétiens-sociaux allemands. Or le Premier ministre, dans une mise au point publiée par Le Figaro (30/7), a
précisé que cette intervention avait été prise "d'un commun accord" avec le président de la République. Le
Monde (1/9) ajoute : "Cette version des faits est confirmée par l'Elysée : Jacques Chirac et Lionel Jospin ont
téléphoné à Roman Herzog, ancien président de la République fédérale d'Allemagne et président de la
convention chargée de rédiger la charte pour lui demander de modifier l'expression en cause."
Le rôle clé a été joué en cette affaire par le représentant du gouvernement français dans la commission
préparatoire, le juriste Guy Braibant, premier communiste à avoir été nommé conseiller d'Etat en France,
ancien président de la section du rapport et des études de la plus haute juridiction administrative française.
C'est lui qui a mis en garde l'Elysée et Matignon contre ce qu'il considérait être une atteinte à la laïcité
constitutionnelle ! (Extrait de chrétiens dans la cité ? N° 96 ? 12 sept. 2001)
LE GAULLISTE Chirac connaît son maître DE Gaulle. En effet, la IV° République (constitution de 1946) à
l'initiative du stalinien Emile FAJON et du parti communiste, la république en France est devenue
constitutionnellement « laïque. »
Pourquoi ? En bon marxiste, il connaît la pensée de Lénine : « Dieu est l'ennemi personnel de la société
communiste. Nous devons combattre la religion, c'est l'a-b-c de tout matérialisme, par conséquent, du
Ainsi éclate au grand jour la COLLUSION (entente secrète en vue de tromper) droite-gauche, et il est temps
que s'ouvrent enfin les yeux des naïfs qui s'illusionnent encore sur la "droiture" de nos gouvernants qui, en
fait, détruisent notre nation. La parole de Léon XIII en 1884 demeure plus que jamais d'actualité :
TOUTE SOCIÉTÉ HUMAINE (la France comme l'Europe) QUI PRÉTEND EXCLURE DIEU DE SA
CONSTITUTION ET DE SON GOUVERNEMENT?MERITE VRAIMENT QUE L'APPUI DU CIEL LUI
SOIT REFUSE?ELLE PORTE DANS SES ENTRAILLES UN PRINCIPE SECRET DE MORT ET NE
PEUT AVOIR L'ESPOIR DE DURER
On se souvient que lors de son premier voyage en France en 1980, Jean-Paul II avait interpellé la Fille aînée
« Es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? »
A Reims, le 22 septembre 1996, le Pape ajoutait encore avec cette précision pour notre nation, hélas, apostate
« Vous pouvez être la lumière qui illumine les autres?ou bien vous pouvez devenir le contraire de cette
Et précisément, la France, depuis 1789, a répandu par tout l'univers, l'ivraie de la révolte (de Satan) contre
Dieu et les ténèbres de l'athéisme. L'illustre représentant du Siècle des Lumières, le grand Voltaire,
« le patriarche des écraseurs », (dixit le roi de Prusse, Frédéric II) ne signait-il pas ses lettres par ces mots :
« Ecrasons l'infâme » (Jésus-Christ et son Eglise)
(Voltaire méconnu de Xavier Martin ? Ed. DMM ? p. 168)
Sources : Le Sourire de Marie - N° 289 ? Octobre 2001 - BP 6 ? 53150 ? MONTSURS
En 1848, le franc-maçon Garnier-Pagès avait déclaré :
« La République a ses racines dans la Maçonnerie et la Maçonnerie est la République secrète. »
« Le serpent inspirateur de désobéissance, d'insubordination et de révolte fut maudit par les anciens théocrates
alors qu'il était en honneur parmi les initiés. (...) Rendre semblables à la divinité, tel était l'objet des anciens
mystères. (...) De nos jours le programme n'a pas changé. »
Le F. Oswald Wirth, grand initié dans : Le livre du Compagnon, p. 74
Déclaration du Député communiste LEROY à la Chambre dans la séance du 10 décembre 1998 :
« Il faut s'assurer que les valeurs fondatrices de la République, la laïcité au premier chef, sont bien inculquées
aux enfants ... L'école de la République se doit de réagir au développement d'enseignements dogmatiques.
Seule, l'école républicaine permet de transmettre l'esprit des Lumières face à l'obscurantisme » ( dit catholique
: messe en latin St Pie V ? Créationnisme ? le Décalogue ? l'enseignement de l'Eglise jusque PIE XII)
« Mon but est d'organiser l'humanité sans Dieu et sans roi. »
« Nous avons promis la neutralité religieuse, nous n'avons pas promis la neutralité philosophique, pas plus que
la neutralité politique. »
D'où l'enseignement de l'ÉVOLUTIONNISME, base de l'enseignement du communisme (et du nazisme !).
Nous sommes le produit de la matière évolutive ! Donc, l'intervention de Dieu Créateur n'existe pas !!!
Lire l'encyclique : VEHEMENTER NOS.
Lettre encyclique du pape Pie X au peuple français, condamnant la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat -
« Vous savez le but que se sont assignées les sectes impies qui courbent vos têtes sous leur joug, car elles l'ont
elles-mêmes proclamé avec une cynique audace :
« Décatholiciser la France ».
« Tout le monde, petits et grands, soit marqué sur la main droite ou le front, de façon à ce que personne ne
puisse acheter et vendre sans être marqué du nom de la Bête, ou du chiffre de son nom. C'est le moment de se
servir de son intelligence. Ceux qui seront renseignés pourront calculer le chiffre de la Bête. C'est un chiffre
d'homme; et ce chiffre est 666."(Ap.13)-
Tel est le But du Communisme international : faire de nous des adorateurs de S a t a n !
LA SOUVERAINETE POPULAIRE
La souveraineté populaire, selon la remarque faite ci-dessus, entraîne le primat de la loi civile sur la loi
morale. C'est ce primat qui a été rappelé récemment par des hommes politiques de tous bords, spécialement à
l'occasion de la publication de l'encyclique Evangelium vitae (25 mars 1995).
On connaît la déclaration de Jacques Chirac, à l'époque candidat à la présidence de la République et maire de
«Oui à l'objection de conscience. Non à une loi morale qui primerait la loi civile et justifierait que l'on se place
hors de la loi. Cela ne peut se concevoir dans une démocratie laïque»
Lionel Jospin, alors premier secrétaire du Parti socialiste, lui fit écho dans le même article du Journal du
«Le pape a rappelé la position traditionnelle de l'Église sur l'avortement, la contraception, l'euthanasie : il n'y a
Mais il est allé beaucoup plus loin dans son encyclique en affirmant la supériorité de la loi morale telle qu'il la
définit sur la loi civile et en préconisant même l'objection de conscience à l'égard de celle-ci, si elle contredit
la première. Je pense que cette position, qui me paraît confondre de manière préoccupante les ordres civil et
religieux, est un peu loin des principes d'une société comme la nôtre, fondée sur la laïcité, sur la séparation de
l'Église et de l'État et aussi sur des valeurs de liberté personnelle»
La chose est claire : pour Jacques Chirac comme pour Lionel Jospin, notre démocratie laïque, n'admettant pas
le primat de la loi morale sur la loi civile, se fonde sur le primat inverse, celui de la loi civile (d'origine
humaine) sur la loi morale (d'origine divine).
Plus récemment, dans son livre Le droit au sens paru en 1996, le ministre de l'Éducation nationale, de
l'enseignement supérieur et de la recherche, François Bayrou est venu réaffirmer avec force les privilèges du
peuple souverain ((16) Ibid, p.128. Sur le livre de François Bayrou Le droit au sens, voir l'article :
«La laïcité correcte» dans le n° 128 de l'A.F.S. (décembre 1996) et dans la brochure A.F.S. Vers une nouvelle
«La République, c'est d'abord la reconnaissance que tous les pouvoirs, symboliques ou réels, proviennent du
peuple souverain. Cette réflexion pourrait paraître banale. Elle change en réalité la condition de la nation:
Français, on n'est pas seulement membre de la nation française, on est par essence un citoyen» (op. cit, p.
Et le ministre de préciser ce qu'il faut entendre, selon lui, par citoyen :
«Dans la conception française, le citoyen est d'abord équipé d'un ensemble de droits et reconnu comme tel,
pour bien marquer qu'il n'est plus subordonné à quelque autorité que ce soit, mais citoyen libre d'une nation
« Un citoyen qui n'est plus subordonné à quelque autorité que ce soit» est un homme qui se fait dieu. Telle est
bien l'essence de cette souveraineté populaire inscrite dans notre constitution de 1958, dans notre déclaration
des droits et dans nos lois.
Souveraineté populaire et religion catholique
UNE OPPOSITION FONDAMENTALE
A la conception d'une cité fondée sur la doctrine de la souveraineté populaire s'oppose la conception
catholique de la cité, celle qui se fonde sur la doctrine du Christ-Roi. L'opposition est radicale; le tableau
La cité fondée sur Dieu - La cité fondée sur l'homme
Le pouvoir vient de Dieu - Le pouvoir vient du peuple
(Omnis potestas a Deo) - (Omnis potestas a populo)
La morale est fondée sur le Décalogue et les béatitudes de l'Evangile
La morale est fondée sur la loi positive !!!
Les mille formes de démocraties libérales et populaires fondées sur la souveraineté populaire.
sont opposées à Jésus qui a déclaré devant Pilate:
"Jésus répondit (à Pilate) Tu le dis, je suis Roi (moi)" Jean 19, 37
Ainsi peut-on voir dans la doctrine de la souveraineté populaire l'anti-thèse de celle du Christ-Roi (A.F.S. Le
Christ-Roi, salut des nations). AFS ? 31, Rue Rennequin ? 75017 - PARIS