LA SEPARATION DE L'EGLISE ET DE L'ETAT
Laïcité et Vérité ? BP 72 054 - 59702 Marq-en- Baroeul
Géry Ghysel s'effondrait, mortellement atteint d'une balle homicide, en s'opposant, par la force à l'inventaire
de son église paroissiale de Boeschèpe.
Citation de La Croix du Nord
« Alors il faut du sang pour que le minotaure maçonnique s'apaise ?
Vous êtes servis sectaires ?
Le sang vient d'arroser les plaines flamandes.
Sang plébéien, sang généreux, sang de martyr de la foi et de la liberté,
Retombe sur la tête des misérables auteurs de ces guerres religieuses. »
Quand le Préfet du Nord interdit le Sacré-C?ur sur les drapeaux.
Le 13 juin 1901, le préfet du Nord écrit aux sous-préfets :
« Sur divers points du département à l'occasion de la fête religieuse dite du « Sacré C?ur »
Exhibition doit être faite de drapeaux tricolores ornés au milieu de la partie blanche de l'image du Sacré C?ur.
Je vous rappelle conformément d'ailleurs aux termes d'un arrêt de cassation en date du 23 janvier 1896 que le
drapeau tricolore qui porte sur ses couleurs un emblème religieux ne saurait être considéré comme le drapeau
national ni comme l'insigne d'une société autorisée.
L'exhibition dont il s'agit constitue dès lors une contravention à l'arrêté réglementaire en vigueur et je vous
invite à donner immédiatement les instructions nécessaires pour qu'elle ne soit pas tolérée. »
Un procès-verbal sera d'ailleurs dressé à une vaillante habitante de Dunkerque, pour avoir exposé un drapeau
français frappé du Sacré C?ur, tel que la loi l'interdit.
La Croix du Nord du 8 décembre 1905
Nous sommes le 8 décembre 1905 ; le lendemain de l'adoption de la loi par le Sénat et la veille de sa
promulgation par le président de la République. Le quotidien catholique, la Croix du Nord titre en Une :
« Consumatum est » (« tout est consommé. »,
reprenant ainsi les derniers mots du Christ agonisant sur la Croix.
Le vote de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat est alors dans tous les esprits. Albert de Mun, alors
membre de l'Académie française, tente de sensibiliser son électorat par une véritable accusation sans
concession de cette loi inique.
« C'est fait. « Prisonniers de leur parti » comme l'a dit M. Clémenceau, les sénateurs, courbés sous le
despotisme maçonnique, ont malgré les courageux efforts d'une éloquente minorité, enregistré du Grand
Orient, formulé par les députés, un texte législatif.
Ainsi, par la volonté de 341 députés et de 181 sénateurs, dont les trois quarts maudissaient au fond de leur
c?ur cette détestable aventure, grâce à la coupable faiblesse de trois hommes qui en condamnaient la folie,
l'apostasie officielle de la France est proclamée.
Les noms de Messieurs Loubet, Rouvier et Delcassé resteront, comme ceux des coupables sur l'écriteau du
pilori, gravés sur l'écrit officiel de ce grand attentat.
L'évènement d'hier est le plus grave qui se soit, depuis un siècle, accompli dans notre histoire, plus grave que
les révolutions successives, plus grave que la grande guerre elle-même ; car celle-ci, en changeant les régimes,
en mutilant la patrie, laissait du moins la vieille France chrétienne debout dans la force de sa tradition.
Depuis hier, il y a encore une France catholique, il y a encore des catholiques français.
Mais la nation française est, par ses représentants, rayée du nombre des Etats catholiques.
C'est une inexprimable douleur pour ceux qui donnèrent toute leur vie à une seule idée,
l'union de la France et de l'Eglise.
et c'est aussi, pour tous, un sujet de poignante angoisse, car les peuples ne déchirent pas sans de cruelles
expiations le livre de leur destinée. »
« La République est perdue si l'Etat ne se débarrasse pas de l'Eglise,
S'il ne désenténèbre pas les esprits du dogme. »
Ce rappel historique confirme que le combat contre le mariage pour tous prend sa source dans les loges
maçonniques, spécialement dans le Grand Orient.
Amis lecteurs, comprenez maintenant ce que sont
« les valeurs de la République française. »