D'où proviennent réellement les pratiques des 5 piliers de l'islam ?
1er pilier : la profession de foi
(en arabe : "el chahada") reprenant l'unicité de l'affirmation divine (en arabe "el tawhid") : ce dogme à été
professé dès l'origine du judaïsme par Abraham et a constitué, et constitue encore, la spécialité de la religion
juive, son identité même, et qui lui a valu tant d'opposition de la part des autres nations. Moïse et les prophètes
ont, quant à eux, défendu cette unicité d'innombrables dieux et autres idoles (Bible : Deutéronome 6.4 ; etc.).
Cette formule, "il n'y a pas d'autre Dieu que Allah", et qui constitue la première partie de la chahada provient
de la Bible. Elle est souvent utilisé dans l'Ancien-Testament, et citée pour la première fois dans le livre de
Samuel : "Il n'y a pas d'autres Dieu que Yahvé" (Bible : 1 Samuel 2.1). Mais elle est nettement détournée dans
son sens originel en ayant inclus "et Muhammad est son prophète", et la preuve en est que Muhammad
n'apparaît pas dans la chahada gravée en 688-691 par Abd al-Malik au fronton de la mosquée du Dôme du
rocher de Jérusalem, comme on peut encore le constater, non plus que dans la chahada primitive présente dans
le Coran (Sourate 3.19) qui dit :
" La religion aux yeux d'Allah, c'est la soumission (l'islam).". De même dans celle en vigueur jusqu'en 775,
qui disait : " Il n'y a de divinité qu'Allah, pas d'associé à lui. ", point finale, il y' a pas de Muhammad !
Ensuite, la foi chrétienne, en tant qu'accomplissement des Ecritures, ne s'est évidemment pas écartée de cette
affirmation dans le dogme de la Sainte Trinité qui est : "Un seule Dieu en trois Personnes".
2ème pilier : la prière rituelle (en arabe : "el salat"), (c'est-à-dire l'ensemble des cinq prières que le musulman
doit réciter chaque jour) : son rythme est calqué sur la prière des moines chrétiens orientaux : elle se pratique
encore aujourd'hui dans beaucoup de communautés religieuses orientales ou occidentales et à laquelle
s'associaient et s'associent toujours de nombreux fidèles. On retrouve également ce rythme dans les cinq
offices divins dont les prêtres catholiques doivent s'acquitter chaque jour.
3ème pilier : l'aumône légale (en arabe : "el zakat") : elle est apparentée à l'aumône judéo-chrétienne, même
si elle revêt aujourd'hui, comme son nom l'indique, un caractère plus légal. Elle reprend la tradition ancestrale
qui court tout au long de la Bible. Les prophètes de l'Ancien-Testament, tout comme Jésus lui même, ont bien
souvent fustigés ceux des responsables de l'ancienne comme de la nouvelle Alliance qui se refusaient à venir
en aide aux pauvres, aux orphelins, aux veuves, etc (Bible : Marc 14.7 ; Actes 4.34 ; 1 Timothée 6.18 ;
4ème pilier : le jeûne du ramadan (en arabe : "el ramadan") : il est emprunté à la tradition chrétienne du
carême : cette période de jeûne avant la "fête de rupture du jeûne" (en arabe "id el fitr"), fait évidemment
penser au jeûne du Carême des chrétiens avant la fête de Pâques. D'autant plus que le mot arabe "ramad"
signifie "cendres", ce qui n'est pas sans rapport, on s'en doute avec le premier jour du Carême appelé
"Mercredi des Cendres", où l'Eglise invite les fidèles à considérer la pauvreté de la condition humaine selon la
célèbre expression biblique : "Tu es poussière et tu retourneras à la poussière" (Genèse 3.16).
5ème pilier : le pèlerinage à La Mecque (en arabe : "el hajj") : il ne fait que reprendre la grande et séculaire
tradition juive du pèlerinage à Jérusalem (Bible : Deutéronome 12.14 ; Tobie 1.6 etc.), et celle non moins
séculaire des chrétiens sur le tombeau du Christ depuis sa mort au Golgotha. L'on sait d'autre part l'importance
de cette cité sainte pour les premiers groupes judéo-chrétiens, et plus spécialement du groupe hérétique
ébionite qui l'a conquise pour la première fois quelques années seulement après la formation du premier
groupe musulman (les "mouhadjiroum") avec l'aide du premier groupe conquérant arabe.
Où l'on voit que l'islam n'a non seulement rien apporté de nouveau, mais s'est bien plutôt enrichi des valeurs