Lettre à un prêtre qui fait prier les paroissiens pour le ramadan
(juillet 2014)
Mon Père,
Merci pour votre belle homélie de dimanche 6 juillet à la messe de 11h sur la bonté de Dieu et la nécessité de rejeter toute compromission avec le Mal.
Mais ensuite, pourquoi cette intention de prière, dont vous m'avez dit être l'auteur, en union avec les musulmans entrant en ramadan et le souhait qu'il soit pour eux chemin de purification et d'approfondissement de la transcendance et de la miséricorde de Dieu ?
Vous appelez à prier pour que le ramadan soit un chemin de purification pour les musulmans ?
Purification de quoi ? Assurément pas du « péché » au sens chrétien avec son élément intentionnel, inexistant dans l'islam qui ne connaît que des « transgressions à la Loi » (à la mode judaïque). On ne peut donc se purifier que de « transgressions », par exemple avoir serré la main d'une femme ou d'un infidèle, avoir eu des rapports sexuels avec une femme pendant ses périodes d'impureté (les règles), etc
Ne savez-vous pas - ou plutôt vous ne savez certainement pas - que la « miséricorde de Dieu » au sens musulman n'a rien à voir avec la miséricorde divine au sens chrétien ?
« Allah châtie qui il veut et fait miséricorde à qui il veut » (sourate 29, verset 21) : exactement l'opposé du
« Venez à moi, vous tous qui ployez sous le fardeau » développé dans votre homélie. Allah agit selon son caprice envers l'homme :
« Il guide qui il veut » (S 10, v 25), « Il égare qui il veut » (S 13, v 27), et prédestine dès sa conception l'homme à l'enfer ou au paradis (lupanar rempli de houries éternellement vierges et où coule le vin). Par ailleurs, la miséricorde d'Allah ne concerne pas les « kafirûn » (mécréants) voués automatiquement à l'Enfer.
La définition du « kafer » (l'infidèle, le mécréant) figure dans la sourate 109 :
« Dis : ô vous les infidèles ! Je n'adore pas ce que vous adorez. Et vous n'êtes pas adorateurs de ce que j'adore
». Tout non-musulman est automatiquement un « kafer », un infidèle (pluriel : kafirûn).
La traduction « infidèles » est édulcorée puisque le coran utilise le terme extrêmement péjoratif de « kafirûn »
: littéralement les « recouvreurs », pervertisseurs de la vérité, les mal-croyants (mécréants) la pire insulte !
Savez-vous - ou plutôt vous ne savez certainement pas - ce que représente la transcendance divine pour un musulman ?
Chez les chrétiens, Dieu est transcendant et Père. Dans l'islam, la transcendance divine est liée à la soumission-esclavage, exclusive de liberté. Allah dit aux petits-fils d'Adam « Ne suis-je pas votre Dieu ? Les petits-fils d'Adam se prosternent devant Allah. Or en la personne des petits-fils d'Adam, toute l'humanité à venir a fait soumission à Allah (sourate 7, verset 172) - C'est « le pacte primordial coranique ». Il est donc du devoir de tout vrai musulman de contraindre par tous moyens, y compris l'épée, les non-musulmans à respecter ce pacte d'allégeance à Allah, donc à se convertir.
Ignorez-vous que « L'association (le christianisme) est pire que le meurtre ? » (sourate 2, verset 191) et le verset 39 de la sourate 8 « Combattez (la racine arabe « qatala » signifie « assassiner, donner la mort, tuer,
massacrer ») jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus d'association (shirk) (de christianisme) et que la religion soit entièrement à Allah » ? Vous trouverez quelques-uns de ces versets, tous abrogeants car les versets les plus durs abrogent les versets plus doux, sur le blog :
Le coran, livre incréé descendu du Ciel selon l'islam, prescrit la manière dont il faut tuer les « infidèles » : crucifixion, amputation croisée des membres, exil (S 5, v 33), et décapitation. Ces préceptes sont mis en oeuvre actuellement dans les territoires conquis par l'Emirat islamique du Levant en Syrie et Irak, par Boko Haram au Nigéria. Leurs exactions sont l'exacte application des injonctions coraniques et donc ne sont pas une déformation de l'islam. Vous constaterez que ces crimes ne sont jamais condamnés par les autorités islamiques (Université Al-Azhar, Arabie saoudite, etc). Sur pressions internationales, les mouvements Daech et Boko Haram ont été condamnés par des instances islamiques souvent parlant en leur seul nom, mais leurs actes, eux, n'ont jamais été condamnés. En effet, condamner les actes reviendrait à critiquer l'islam, à remettre en cause le coran, chose totalement impossible et interdite.
En effet, « Le combat (jihad) vous est prescrit alors qu'il vous est désagréable ( ) mais c'est Allah qui sait » (S 2, v 216) et les assassins des infidèles n'en portent pas la responsabilité puisque « Ce n'est pas vous qui les avez tués, c'est Allah qui les a tués » (S 8, v 17).
Maintenant que vous êtes au courant, pensez-vous bon de faire prier vos paroissiens pour que les musulmans approfondissent le sens de la transcendance liée chez eux au devoir de convertir en massacrant les récalcitrants ? Votre homélie nous enjoint de rejeter toute compromission avec le Mal et vous nous faites prier pour que les musulmans commettent le Mal (au sens chrétien) !
Ne serait-il pas préférable de prier pour les chrétiens d'Orient et d'ailleurs persécutés, martyrisés ? Pour Meriem la Soudanaise ? Pour Asia Bibi ? Leurs noms sont inscrits dans les Cieux selon les Béatitudes. Tous ces martyrs chrétiens subissent héroïquement ce que le coran, référence de l'islam, ordonne de faire subir aux infidèles.
Des versets coraniques plus doux existent ; mais vous ignorez probablement que les versets les plus durs abrogent toujours les versets plus doux.
« Pas de contrainte en religion ! » (s 2, v 256) est cité en Occident sans jamais en préciser le contexte historique pourtant connu de tout vrai musulman : des rivalités entre factions musulmanes et la nécessité de ne pas perdre inutilement des combattants dans des luttes fratricides. Ce verset ne concerne pas les rapports
inter-religieux entre musulmans et infidèles.
« Quiconque tue un homme, c'est comme s'il tuait tous les hommes, sauf s'il tue un corrupteur » (sourate 5, verset 32). Tout vrai musulman sait que ce verset renvoie à la sourate 2, verset 27 « Ils sèment la corruption sur la terre ceux qui ne respectent pas le pacte » (S 2, verset 27). Il s'agit du pacte primordial coranique par lequel tout homme naît par nature musulman (S 7, v 172) ; les corrupteurs (qu'on peut donc tuer selon le verset) sont les kafirûn, les infidèles. « Quiconque tue un homme, etc » ne s'applique donc pas aux non-musulmans, contrairement à ce que la taqiya fait croire aux occidentaux naïfs. (Nota : on ne peut pas conclure avec Allah un pacte au sens « d'alliance biblique », car la liberté de refuser Allah n'existe pas. Le pacte islamique est un « pacte léonin » où Allah impose sa volonté à l'homme.)
Connaissez vous la définition de la taqiya ? Hamidullah fait autorité : « Si tu peux arriver à ton but par la vérité et le mensonge, arrive à ton but par la vérité. Si tu ne peux pas arriver à ton but par la vérité, mais uniquement par le mensonge, arrive à ton but par le mensonge ». Le but ? L'expansion de l'islam qui est un devoir. La taqiya est fréquemment pratiquée en Occident pour duper les naïfs.
Le soufisme sert souvent de cheval de Troie à l'islam en Occident. Il se présente sous un jour moins violent donc moins effrayant (mais éloigné de l'islam et du coran). C'est aussi parfois en Occident le refuge de musulmans écoeurés de l'islam, qui se fabriquent ainsi une religion moins incompatible avec la conscience sans avoir à subir les conséquences dramatiques d'une rupture avec l'oumma. Certains soufismes de Turquie
comportent même l'idée d'amour de Dieu pour les hommes, idée absolument contraire à l'islam (cf les 25 derniers noms de Dieu dans la PJ « les 99 noms de Dieu »). - publication ultérieure.
Votre intention de prière mentionnait « les trois monothéismes ». Un chrétien peut s'associer théologiquement aux fêtes juives, préfiguration de nos fêtes chrétiennes (par exemple, le don de la Loi gravée sur la pierre au Sinaï préfigurant le don de la loi infusée dans nos coeurs par l'Esprit-Saint, etc). Toutefois un chrétien ne peut pas participer physiquement à une fête juive car les Juifs attendent toujours le Messie.
Mais comment un chrétien pourrait-il s'associer aux fêtes d'une communauté dont l'idéologie ne connaît du judaïsme et du christianisme que des bribes déformées apportées par les hérésies politico-religieuses totalitaires de type arien qui sévissaient au Moyen-Orient au 7ème siècle ?
Il y a « la doctrine et les hommes », et « nos amis musulmans ». Précisément. Est-il conforme à la doctrine chrétienne de prier pour que les musulmans, nos frères en humanité, soient incités à faire le Mal ?
Approfondir le sens de la transcendance renvoie à la soumission-esclavagiste à Allah et au devoir de suivre les injonctions coraniques visant les infidèles.
Que nombre de musulmans soient de « mauvais musulmans » (car ils désobéissent aux injonctions de leur religion) n'en atténue pas la violence de la doctrine.
Un christianisme accompli produit une Bienheureuse Marie de Jésus Crucifié BAOUARDY
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0240.htm,
un islam accompli produit un jihadiste.
Le grand Mufti de Jérusalem Hadj Amin Al Husseini
http://aval31.free.fr/index.htm#grand_mufti http://aval31.free.fr/sabre_coran/grand_mufti_freres.htm http://www.tellthechildrenthetruth.com/
très tôt au courant par Hitler des projets de « solution finale », voyait avec enthousiasme dans le nazisme la réalisation des injonctions coraniques d'exterminer les Juifs. (Allah a transformés les Juifs en singes et en porcs - sourate 5, verset 60). Malgré cela, de « mauvais musulmans », désobéissant à l'islam, sauvèrent des Juifs en les cachant chez eux, notamment en Tunisie, pendant la 2ème guerre mondiale.
Vous imaginez que l'islam n'est pas que cela ? Savez-vous que l'aumône, l'un des piliers de l'islam, est au bénéfice exclusif de musulmans ? Une sorte de « sécu avant la lettre » au sein de l'oumma, dont sont exclus les kafirûn (infidèles).
L'amitié entre chrétiens et musulmans est souhaitable. Fréquente et souvent profonde en Orient, elle n'est possible qu'avec de « mauvais musulmans » (qui délaissent les injonctions islamiques au profit de la loi naturelle) et se limite toujours à la vie quotidienne, jamais au plan théologique.
N'est-il pas davantage conforme à l'enseignement du Christ de prier pour la conversion des musulmans au christianisme ? Est-il chrétien de prier pour que des personnes approfondissent une doctrine qui leur ordonne de tuer, de voler les biens des infidèles, de mentir ?
La plupart des musulmans récusent dans leur for intérieur les horreurs de leur religion, mais sont enchaînés dans l'islam par les pressions sociales (l'apostat mérite la mort, au mieux l'exclusion) et
l'endoctrinement-lavage de cerveau administré par les familles depuis l'enfance. Ils ont le sens de la transcendance (contrairement hélas à tant de chrétien attiédis) et s'émerveillent, s'ils franchissent le pas, en découvrant dans le christianisme un Dieu père aimant aux préceptes conformes à la conscience et largement au-delà.
Vous ne pouvez imaginer l'enthousiasme d'un catéchumène algérien découvrant dans le film « Cristeros » comment les chrétiens font la guerre, et le sens chrétien du martyre ! Ce catéchumène était ahuri d'apprendre à Noël dernier que St Etienne n'avait pas pris les armes. Dans sa logique encore islamique malgré sa conversion, St Etienne était « un jihadiste combattant pour répandre le christianisme ». Le « martyr » (au sens musulman) est un jihadiste qui meurt au combat pour l'expansion de l'islam, car « Allah a placé les combattants au-dessus des non-combattants. A ceux qui tuent et se font tuer dans son sentier, vainqueurs ou vaincus, Allah accorde une énorme récompense » (sourate 4, versets 74 et 95).
Vous savez les rencontres en haut-lieu (Assise, les jardins du Vatican à la dernière Pentecôte) médiatiques et sans vraie portée spirituelle (on ne prie pas ensemble, mais à coté) avec un impact social recherché. Vous êtes au courant du verset coranique belliqueux (« Donne-nous la victoire sur les infidèles « kafirûn » S 2, v 286) ajouté par l'imam aux versets neutres sélectionnés pour la rencontre à la dernière Pentecôte. Les remous ont été étouffés (note officielle du Père Khalil Samir Khalil sur Fides) afin de ne pas mettre en porte-à-faux l'autorité palestinienne et sauver la face de l'Eglise Catholique, ridiculisée et humiliée selon les critères islamiques (« Humiliez-les infidèles jusqu'à ce qu'ils se soumettent » S 9, v 29).
Savez-vous comment le ramadan, votre intention de prière de dimanche dernier, est vécu en pratique en France ?
Un ami maghrébin s'est fait cracher dessus et traiter de « kafer » (mécréant) parce qu'il fumait une cigarette dans la rue à Paris la semaine dernière ! Normal, on s'efforçait de le remettre dans « le chemin droit ».
Samedi dernier, un catéchumène Algérien de Paris récemment hospitalisé m'a demandé s'il devait ou non assister à la messe célébrée le lendemain dans l'hôpital. Lors d'une précédente hospitalisation, deux patients « vrais musulmans », soucieux de respecter les injonctions islamiques relatives aux apostats, l'avaient repéré à la chapelle et tabassé jusqu'à l'intervention d'infirmiers. Avec tristesse, j'ai conseillé à mon ami de regarder la messe à la TV dans sa chambre alors qu'une messe est célébrée sur place ! C'est cela, l'islam vécu en actes.
Or le lendemain à notre paroisse, on priait en union avec les musulmans entrant en ramadan pour l'approfondissement-confortation dans leur Foi !
Vous ignoriez très certainement jusqu'à présent la nature de l'islam, sinon jamais vous n'auriez jamais rédigé l'intention de prière de dimanche dernier.
Vérifiez par vous-mêmes les citations coraniques sur internet.
Arabie saoudite : http://www.al-islam.com/frn/ www.oumma.com/coran/
www.yabiladi.com
Vous pouvez tirer la leçon des évènements : les actes de Boko Haram, d'Al-Qaïda, d'Al-Nosra, et de l'Emirat Islamique du Levant jamais condamnés par une autorité islamique (seuls des mouvements ont été condamnés, mais pas leurs actes, par des autorités parlant généralement en leur seul nom).
Espérant vous avoir éclairé, recevez l'assurance de mes sentiments respectueux.
Quelques références du Nouveau Testament :
1 Corinthiens 9, 16 : « Si j'annonce l'Evangile, ce n'est pas pour moi un titre de gloire, c'est une obligation qui
m'incombe, et malheur à moi si je n'annonce pas l'Evangile. »
Marc. 16, 15-17 : « Puis Jésus leur dit : Allez par tout le monde et prêchez l'Evangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui ne croira pas, sera condamné.' »
Philippiens 2, 7-11 « Jésus s'est abaissé lui-même, se faisant obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix. C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus, tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue confesse, à la gloire de Dieu le Père, que JESUS-CHRIST EST SEIGNEUR. »