Comme tous les 5 ans, un petit village du Népal vient de procéder en son honneur au plus grand sacrifice
Les célébrations ont eu lieu ce week-end malgré les protestations des défenseurs des droits des animaux.
Il est des divinités assoiffées de sang, et des imbéciles pour les servir.
Si, depuis des temps immémoriaux, les plus barbares parmi les hommes ont cessé d'immoler des humains sur
l'autel des dieux, l'Homme de 2014 ne s'est pas assez civilisé pour cesser de leur offrir des bêtes. Tous les cinq
ans, en novembre, dans le sud du Népal, plus exactement au village de Bariyapur, à la frontière indienne, le
plus grand sacrifice animal après l'Aïd al-Adha musulman a lieu, sous le regard impuissant des défenseurs des
animaux. La différence, c'est qu'ici le carnage se produit au même endroit et se termine en laissant des milliers
de carcasses d'animaux sans vie sur l'immense place poussiéreuse. Un massacre.
Plus de 5000 buffles et d'innombrables individus d'autres espèces (porcs, chèvres, pigeons, rats?) sont
rassemblés dans le terrain vague où se produit le carnage, puis commence la tuerie qui durera deux jours.
Deux journées nécessaires à expurger les hommes de leur pulsion meurtrière.
Cette cérémonie morbide est censée faire plaisir à la déesse Gadhimai
afin de s'attirer ses bonnes grâces.