OBAMA
Obama ne répondrait pas aux critères de sécurité
par Daniel Pipes 21 octobre 2008
Colin Powell répétant désormais le mensonge selon lequel Barack Obama a toujours été un Chrétien, ce « en
dépit des informations confirmant l'enfance musulmane d'Obama » (ainsi l'inscription à une école
indonésienne le répertoriant comme musulman), on doit constater avec consternation que le candidat
démocrate s'emploie à dissimuler la vérité sur cette question.
Portons notre attention, en ce contexte, sur un sujet connexe, les relations d'Obama tout au long de sa carrière
avec l'islam extrémiste, et l'endettement moral impliqué. Sur un plan plus précis, Obama maintient des liens
indirects, mais anciens et persistants, avec deux organisations, le Council on American Islamic Relations
(CAIR), incriminé, sans mise en examen, par le gouvernement américain en 2007 comme complice de
conspiration dans un procès concernant le financement du Hamas ; et The Nation of Islam, condamnée par
l'Anti-Defamation League pour un passé marqué « de manière constante par le racisme et l'anti-sémitisme ».
Commençons par les liens d'Obama avec des islamistes :
· Les relations à Khalid al-Mansour. Selon l'ancien président du quartier de Manhattan Percy Sutton,
Al-Mansour a collecté de l'argent pour financer les « dépenses d'Obama à la Harvard Law School ».
Al-Mansour un noir américain (nom de naissance Don Warden) est devenu un conseiller du prince saoudien
Al-Walid bin Talal, le principal donateur du CAIR. Al-Mansour a des positions islamistes classiques : il nie
que le gouvernement soudanais entérine l'esclavage, il nie les liens des Juifs à Jérusalem. Il a écrit une
brochure appelée « Américains, prenez garde. Le complot sioniste contre l'Arabie saoudite ». (Obama et
al-Mansour réfutent les déclarations de Sutton).
· Les relations avec Kenny Gamble (connu aussi sous le nom de Luqman Abdul-Haqq) : Gamble, un
producteur de musique pop autrefois connu, a coupé le ruban lors de l'inauguration d'un quartier général de
campagne d'Obama situé dans un immeuble du sud de Philadelphie dont il est propriétaire. Gamble est un
islamiste qui achète de nombreuses propriétés dans Philadelphie aux fins de créer une zone résidentielle
réservée aux Musulmans. En tant qu'émir autoproclamé du United Muslim Movement, il a aussi des liens
nombreux avec des organisations islamistes, dont le CAIR et la Muslim Alliance in North America. (Siraj
Wahhaj, l'émir du MANA a été impliqué, sans mise en examen, pour complicité de conspiration dans l'attaque
contre le World Trade Center en 1993).
· Les relations avec Mazen Asbahi. Le premier coordinateur de la campagne d'Obama en direction des
Musulmans a démissionné après des révélations montrant qu'il avait fait partie du bureau d'une organisation
financée par l'Arabie saoudite, le North American Islamic Trust, position qu'il partageait avec Jamal Said,
incriminé lui aussi, sans mise en examen, comme complice de conspiration dans le procès concernant le
financement du Hamas en 2007. Asbahi a des liens avec les bureaux du CAIR à Detroit et à Chicago, avec
l'Islamic Society of North America, incriminée elle-même, sans mise en examen, pour le financement du
Hamas et d'autres organisations islamistes.
· Les relations avec Minha Husaini. Le second coordinateur de la campagne d'Obama en direction des
Musulmans a un passé islamiste et a travaillé comme stagiaire au Muslim Public Service Network.
Immédiatement après sa nomination par Obama, elle a rencontré un groupe dd'une trentaine de Musulmans
incluant des gens aussi connus que Nihad Awad du CAIR, Mahdi Bray de la Muslim American Society, qui a
soutenu publiquement des groupes terroristes tels le Hamas et le Hezbollah, et Johari Abdul Malik de la Dar
Al-Hijrah Mosque de Falls Church en Virginie, qui a déclaré aux Musulmans Américains : « Vous pouvez
faire sauter des ponts, mais vous ne pouvez pas tuer des gens innocents qui se rendent à leur travail ».
Passons aux liens d'Obama à The Nation of Islam :
Le donateur et l'allié de longue date d'Obama, Antoin « Tony » Rezko a été, trois décennies durant, le
partenaire de Jabir Herbert Muhammad, fils d'Elijah Muhammad, dirigeant de The Nation of Islam, et dit qu'il
a donné à Jabir et à sa famille des « millions de dollars au fil des ans ». Rezko a aussi été directeur exécutif de
la Muhammad Ali Foundation, une organisation douteuse qui, sans l'autorisation d'Ali, a utilisé le nom de
celui-ci qui, par ailleurs, a été récompensé par le CAIR.
Jeremiah Wright, le pasteur estimé d'Obama pendant vingt ans, a des liens passés avec The Nation of Islam, a
accepté récemment la protection d'un détachement de sécurité de The Nation of Islam, et a parlé
louangeusement de Louis Farrakhan comme de « l'un des géants de l'expérience religieuse des
Afro-Américains ». L'église de Wright a célébré Farrakhan pour avoir été « la parfaite illustration de la
Farrakhan lui-même a annoncé son soutien à Obama, le qualifiant d' »espoir du monde entier », de « celui qui
peut relever l'Amérique après sa chute », et même de « Messie ».
Le fait que la biographie d'Obama montre des liens si fréquents avec des organisations aussi peu
recommandables que le CAIR et The Nation of Islam devrait donner à réfléchir. Combien de politiciens
ont-ils eu des liens avec une organisation de ce genre, et combien en ont eu avec sept d'entre elles ? John
McCain appelle charitablement Obama « une personne dont vous ne devez pas avoir peur si elle devenait
Président des Etats-Unis ». mais les liens multiples d'Obama avec des organisations anti-Américaines et
subversives, signifie qu'il ne répondrait pas aux critères de sécurité exigés pour l'engagement des employés du
L'agression islamique constitue l'ennemi stratégique de l'Amérique. Les nombreuses relations insalubres
d'Obama suscitent des doutes graves concernant son aptitude à être Commandant en chef des Etats-Unis
d'Amérique.