« Je suis née française, en Algérie, et je croyais que je mourrais française dans mon pays. Je me sens comme
dépossédée. Les Pieds-Noirs seraient moins désespérés sœils avaient senti en Métropole une chaleur, une
solidarité. Mais ils se sont sentis abandonnés, méprisés et même insultés? » (Francine Camus, épouse
dœAlbert Camus - 12 avril 1962, témoin à décharge au procès du Général Jouhaud)
« O mes amis Pieds-Noirs, ne pleurez plus la terre et le sol tant chéris qui vous ont rejetés ; laissez les vains
regrets et les larmes amères ; ce pays nœa plus dœâme, vous lœavez emportée » (Camille Bender 1962)
49 ans après la fin du drame algérien, il ne reste plus aujourdœhui comme vestiges quœun grand rêve, des
souvenirs douloureux, des milliers de morts, des milliers de déracinés que lœon a, en 1962, dépossédés,
humiliés, violés ; des ruines, une odeur de sang caillé, des plaintes étouffées qui se sont dissoutes au gré des
ans dans le brasillement de la lumière, un reniement immense, et, sous le soleil dœAfrique, une déréliction de
plaines rases rendues à lœabandon et le vent de la mer dans sa morne complainte sur les champs de blé
calcinés. LœOcéan démonté de lœHistoire est rentré dans ses rives ; il semble dœun coup apaisé. Quoique la
surface de cet Océan paraisse désormais immobile après tant de remous, le mouvement de lœhumanité
continue aussi ininterrompu que celui du temps. La terre tourne, les planètes décrivent leurs orbes et les
conflits continuent toujours dœoccasionner leurs ravages. Lœinfini se meut, les Etats se surveillent
hargneusement du haut de leur paix armée. A cette minute, des enfants naissent, des vieux agonisent, des
hommes sœentre-tuent, des amoureux sœenlacent. La vie et la mort sœengendrent ; rien nœa changé depuis
des millénaires et rien ne changera? jamais !
( conséquence de la "chute" de nos premiers parents Adam et Eve chassés du paradis terrestre -
conséquence du PECHE ORIGINEL °
Depuis des milliers dœannées, les hommes à la surface du globe, ne cherchent en apparence quœà se dominer
ou à détruire et, cependant, de siècle en siècle, puis dœannée en année, la force brutale a reculé devant lœidée.
Lœholocauste dont furent victimes les Juifs et autres martyrs lors du dernier conflit mondial nous fait horreur ;
le génocide des harkis et celui des disparus de la guerre dœAlgérie nous révolte. ;
« Notre église, ce petit bijou, a été décapitée. Notre cimetière a été saccagé? Tous les cercueils ont été
ouverts? Jœaurais préféré être aveugle ! »...
Cœest un prêtre français qui parle?
« Si les Pieds-Noirs nœétaient pas partis en masse, lœAlgérie ne serait peut-être pas dans lœétat
désastreux dans lequel elle se trouve? »?
Cœest la journaliste Malika Boussouf qui lœécrit?
« Vous seuls mœenserrez, souvenirs adorés
Vous seuls échappez aux fatigues du temps ».
«? Mon pays le Bénin, est une ancienne colonie française : jœai entendu lœhistoire de lœAlgérie mais je nœai
jamais entendu parler de ce génocide qui ne dit pas son nom. La France a bien reconnu le génocide arménien
de 1915, pour ne pas reconnaître celui dœAlgérie 1962 alors que cœest bien plus proche. De plus, il
concerne quand même des français. Pourquoi cette myopie politique ? » (Extrait de lœhomélie du Père
africain Fortuné Gonzallo - 5 juillet 2010, Chapelle Noël Pinot, rue Saint Joseph à Angers.
« Le souvenir est le seul paradis dont nous ne puissions être expulsés » (Jean-Paul Richter)
Prédiction du vénéré Marabout Hadj Behloul, décédé et enterré à Aïn-Boucif en 1878 :
« Les Français partiront tous un jour, et vous chercherez en vain un de leur chapeau pour
lœembrasser? vous songerez alors, un peu tard, à tous les bienfaits dont ils vous comblaient, et, de vos
yeux couleront des larmes de sang. »
(Cette prédiction a été relevée dans les archives officielles de la Mairie dœAïn-Boucif)
"L'acte de trahison le plus retentissant de la Ve République ? Sans hésitation, celui du général De
Gaulle vis-à-vis des Français d'Algérie."
- Alain DUHAMEL dans HISTORIA nov-déc 2009 - page 54
- DE GAULLE? MYTHE ET IMPOSTURE
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