Les mensonges de l'UMP sur la Turquie
Voyez Mme GROSSETÊTE, députée UMP
Depuis le début de la campagne des européennes, lœUMP ne cesse de mentir sur lœadhésion de la Turquie
dans lœUE. Frédéric Lefebvre, Michel Barnier et les autres candidats en campagne mentent tellement que
même les? socialistes sœen sont rendus compte :
Sur France Info le 19 mai, Benoît Hamon sœest adressé à Nicolas Sarkozy en ces termes :
« Puisque vous préparez lœadhésion de la Turquie à Bruxelles, assumez-le ». Il a poursuivi : « Cessez dœavoir
un discours pour les Turcs à Paris et un autre pour les Turcs à Bruxelles ». « Je le dis assez solennellement :
dites la vérité aux Français, cessez de leur mentir, notamment sur le dossier turc ».
Benoît Hamon a ajouté : « Nicolas Sarkozy a fait de lœentrée de la Turquie dans lœUE un chiffon rouge: il dit
en France …nous ne voulons pas de la Turquie, je mœy opposeraiœ, et pourtant sous la présidence française
de lœUE, il a ouvert deux chapitres supplémentaires dans les négociations avec la Turquie ».
Frédéric Lefebvre, porte-parole de lœUMP, a osé déclarer que depuis que Nicolas Sarkozy est président de la
République, la position de la France est le refus de lœouverture de chapitres de négociation avec les Turcs. Un
Comme le martèle Philippe de Villiers, depuis que Nicolas Sarkozy a été élu, le nombre de chapitres ouverts
de négociation est passé de 2 à 10. Soit 8 de plus. Dont 2 sous la présidence française de lœUnion européenne
le 19 décembre 2008 : chapitre 4 (libre circulation des capitaux) et chapitre 10 (société de lœinformation).
La vérité est bien loin de la promesse du candidat Sarkozy qui déclarait le 30 novembre 2006 dans lœémission
A vous de juger sur France 2 être favorable à
« la suspension de toutes les négociations avec la Turquie ».
Et force est de constater que la majorité UMP vote chaque année, dans le projet de loi de finances, les crédits
dits "de pré-adhésion" à la Turquie. Celle-ci a touché 2,13 milliards dœeuros de 1996 à 2006 et va recevoir
2,26 milliards de 2007 à 2010, soit 564 millions par an dont 96 millions déboursés par la France !
Et « sœagissant de la Turquie, compte tenu de la taille et de la capacité dœabsorption du pays, lœaide
augmentera progressivement sur la période 2007-2013 » a prévenu la Commission.
Nicolas Sarkozy ne veut pas que les Français donnent leur avis sur lœentrée de la Turquie :
Lœarticle 88-5 de la Constitution française disposait il y a encore peu :
« Tout projet de loi autorisant la ratification dœun traité relatif à lœadhésion dœun Etat à lœUnion européenne
et aux Communautés européennes est soumis au référendum par le Président de la République. »
Mais le 21 juillet 2008, Nicolas Sarkozy a fait adopter par le Parlement une révision de cet article permettant
de faire sauter ce "verrou référendaire", en ajoutant lœoption suivante :
« Toutefois, par le vote dœune motion adoptée en termes identiques par chaque assemblée à la majorité des
trois cinquièmes, le Parlement peut autoriser lœadoption du projet de loi selon la procédure prévue au
troisième alinéa de lœarticle 89 » (celle du Congrès du Parlement)
Il en résulte que pour tout élargissement, la consultation des Français peut être écartée, au profit du Parlement,
si ce même Parlement - cœest à dire le pouvoir politique du moment auquel obéit une majorité - le décide.
Saviez-vous, par ailleurs, quœau sein du Parti Populaire Européen (parti européen regroupant un grand
nombre de partis de centre-droit membres ou candidat à lœUnion européenne), lœUMP de Nicolas Sarkozy
siège depuis le 28 janvier 2005 aux côtés de lœAKP, le "Parti de la justice et du développement" dirigé par
lœactuel premier ministre turc,
Monsieur Erdogan, qui est membre observateur du PPE ?
Si comme 70% des Français, vous êtes résolument opposés à lœentrée de la Turquie en Union européenne,
http://www.islamisation.fr/archive/2009/04/11/la-turquie-deja-dans-les-tracts-ump.html