On vous dit : « folklore », vous répondez : « danse bretonne », « contes régionaux ». Perdu ! Il fallait dire :
« Pissez sur le Christ et tuez le prêtre, suivez la nature louez la bête ».
C'est le folklore nouvelle génération, sorti tout droit de la chanson
« Jesus-Christ Sodomized » du groupe Marduck, annoncé au Hellfest 2010.
D'après Yoann le Nevé, co-fondateur de ce festival - le plus grand de « heavy metal » en France - qui aura lieu
près de Clisson (Loire-Atlantique) pour la cinquième année, du 18 au 20 juin prochain
« c'est uniquement des mises en scène, du folklore ». Sous-entendu :
« laissez-nous donc tranquilles, bande de passéistes, de toute façon vous ne comprenez rien au métal rock. »
Où est le tollé de la presse face à ces incitations à la violence, sans parler de l'attaque ouverte lancée contre
l Eglise et tous les Chrétiens en général ? Et la censure des politiques ? Le frémissement de l'opinion
publique ? Néant. Enfin presque. Dans les médias, il y a bien eu des réactions, mais pas exactement celle
qu'on aurait pu espérer. De braves journalistes s'étonnent candidement que l'organisation d'un tel festival fasse
couler autant d'encre. Si on ne peut même plus appeler à égorger les prêtres, où va-t-on ?
Est-il donc anodin de donner à un festival, fût-il de « hard rock metal », le nom de Hellfest, c'est-à-dire «
Peut-on qualifier de culturel un mouvement d'une telle violence ? L'affiche, représentant un homme enragé,
les yeux injectés de sang, est significative.
En ce qui concerne les politiques, certains, comme Patrick Roy, député socialiste et membre de la commission
des affaires culturelles (!) et de l éducation à l Assemblée Nationale, vont jusqu'à soutenir Hellfest.
Le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, énonce même benoîtement qu' « il n'appartient pas aux
ministres de prendre position sur le bien-fondé de cette programmation »... Même si certains groupes
vomissent des paroles plus qu'haineuses envers les Chrétiens, mais aussi envers toute forme d autorité civile
? Et si ce n'est pas à nos gouvernants de prendre position, qui doit le faire ?
Faut-il se taire ? Rejoindre l'indifférence générale, voire l'incompréhension de nombreux journalistes devant
les réactions de Christine Boutin qui réprouve une manifestation qui « promeut et véhicule la culture de mort
» ou celle de Philippe de Villiers parlant d'un « festival sataniste » ? Les plus indignés aujourd'hui sont encore
ces médias, on ne peut plus « politiquement corrects », devant les protestations des Catholiques que choquent
de telles paroles : « Il faut prendre du recul, c'est du second degré », réplique un journaliste de la radio RMC.
A force de prendre du recul, notre société risque bien de tomber dans l'abîme.
Peut-on accepter que ce festival soit financé (à hauteur de 1 à 2 %, vous dira-t-on, mais ce sont déjà 1 ou 2 %
de trop !) par le Conseil Régional des Pays de la Loire, parce que Jacques Auxiette, son président, veut
soutenir « la diversité et la place qui doit être faite aux musiques actuelles » ?
Non. Nous ne pouvons, nous n'avons pas le droit d'accepter la tiédeur et le laxisme qui sont celles de notre
société, et demeurer sans rien dire face à des groupes qui montrent une telle haine envers les Chrétiens.
Ce phénomène, dont les répercussions violentes se traduisent tous les jours en agressions de prêtres, incendies
d églises, profanations de tombes, doit être éradiqué. La question est d abord politique. Le diable fait peur,
peut être, mais les décideurs et les hommes politiques doivent s armer de courage. Catholiques en Campagne
est là pour les y aider !
C est pourquoi, notre Collectif lance une pétition pour demander l'arrêt de tout financement public de
festivals sataniques (à peine) déguisés en manifestations culturelles, à la charge du contribuable. Il ne faudra
pas se plaindre demain de la profanation de la tombe des parents ou grands-parents, fussent-ils catholiques,
protestants, juifs ou musulmans. Le diable se rit de toute croyance, son univers c est la destruction.